Sur le plan de stabilité du Gouvernement

plan de stabilitéM. Jacques Bompard interroge M. le ministre des finances et des comptes publics sur le plan de stabilité du Gouvernement. Le déficit public de la zone euro est repassé sous les 3 % en 2013 et, si l’endettement public a encore augmenté en 2013, il a commencé à baisser en fin d’année. La France, deuxième État européen, ne figure pas parmi les bons élèves selon ces deux critères économiques pourtant clefs. Le plan de stabilité du Gouvernement repose sur un scénario trop juste et dont les ressorts échappent aux compétences de la France. Il est basé sur la croissance qui est d’autant plus aléatoire que rien n’est fait, bien au contraire, pour motiver les bas salaires à trouver du travail. Quant au volet « économies », leur étalement et leur progression leur enlève beaucoup de leur crédibilité d’autant que la moindre grogne des syndicats ou des élus de gauche entraîne un recul des intentions gouvernementales. Les collectivités locales n’ont à ce jour et lors des votes de leur budget mis aucun frein à leur budget de fonctionnement. L’hypothèse que les effets immédiats de la consolidation budgétaire sur la croissance seront rapidement atténués par les effets d’entraînement de sa « politique de l’offre » relève du domaine du voeu pieux. Tout en souhaitant la réussite de ce plan de stabilité, il lui demande quelles mesures il proposera en cas d’échec.
Cliquer ici pour lire la réponse du ministère.

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