Sur les coûts financiers qu’entraînent les hésitations de certains membres du Gouvernement

assembleeM. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’économie, du redressement productif et du numérique sur les coûts financiers qu’entraînent les hésitations de certains membres du Gouvernement. Il y a un an, l’État s’était ainsi déclaré en faveur d’une hausse des tarifs EDF pour le 1er août 2014. Cependant, le 18 juin 2014, le Gouvernement est revenu sur cet engagement, provoquant la chute de l’action EDF de 12 %, ce qui représente une perte de 5,9 milliards d’euros pour l’État actionnaire. Pour limiter la catastrophe, l’Elysée a ensuite annoncé un programme modéré pour EDF, ce qui a réduit la chute de l’action et limité la perte à 7,7 %, soit 3,25 milliard d’euros. L’État étant actionnaire d’EDF à hauteur de 84,49 %, ce sont les finances publiques et le contribuable qui sont gravement touchés par les décisions du Gouvernement. Il lui demande quelles mesures il compte mettre en place afin que la communication du Gouvernement n’ait plus à l’avenir de tels effets sur le milieu boursier, ni ne dilapide les fonds publics.

Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.

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