M. Jacques Bompard alerte Mme la ministre des affaires sociales et de la santé, sur les dangers de la pilule contraceptive. Le ministère de la santé a récemment décidé de ne plus rembourser les pilules de troisième génération en raison des risques médicaux graves révélés par l’usage de ce contraceptif. En effet, ces pilules peuvent entraîner chez certaines femmes phlébites et embolies pulmonaires, ces dernières étant fatales dans 2 % des cas. La pilule provoque par ailleurs une augmentation des risques vasculaires, susceptibles d’entraîner des infarctus, notamment chez les femmes de plus de 35 ans et présentant d’autres caractéristiques comme le surpoids, le tabagisme. Il semble donc nécessaire de prévenir les femmes et tout particulièrement les jeunes femmes sur les risques de la pilule, plutôt que les inciter dès le plus jeune âge à utiliser ce contraceptif. Le réalisme et le souci de la santé publique devraient être la priorité de Mme la ministre des affaires sociales et de la santé au-delà de toutes considérations idéologiques. Comme tous les imitateurs d’hormones rejetés dans la nature par l’homme, les œstrogènes des pilules contraceptives ont également des effets négatifs sur la stérilité masculine à long terme. La pilule est aussi une source de pollution pour la biodiversité du fait de la forte présence d’œstrogènes qui s’est révélée être gravement nuisible pour certains poissons causant notamment des mutations sexuelles. Il souhaiterait savoir si une enquête de l’Institut de veille sanitaire a été diligentée et lui demande de préciser sa position sur cette question cruciale pour la santé et la natalité française.
Lien de la question sur le site de l’Assemblée nationale ici.