L’Association pour le droit à mourir la dignité accuse. Accuse le gouvernement de n’avoir pas tenu ses promesses de campagne, qui lui promettaient d’ouvrir grandes les portes de l’Elysée à son amour pour la culture de mort. Accuse les défenseurs de la vie, infligés du sceau honteux de « l’intégrisme », d’être les diligents officiers de la barbarie parce qu’ils refusent de laisser l’Etat et ses lobbies décider de qui doit se voir asséner un coup fatal au crépuscule de son existence.
A grand renfort d’appels à la « liberté» et au respect de la « dignité humaine », le Président de l’Association au Droit à mourir dans la dignité accuse gouvernement et opposants de la même imputation : celle d’avoir laissé « mourir de faim et de soif » ces personnes en « fin de vie ». Plaidoyer hypocrite : qui, des « intégristes » supputés ou des tenants de la mise à mort d’un être aux facultés vitales reconnues, se sont dressés pour mettre un terme un terme à la vie de Vincent Lambert en arrêtant de lui prodiguer l’hydratation et l’alimentation garantes de son maintien dans le monde ? Qui, des présumés « barbares » se battant pour défendre la préservation de la vie de personnes âgées, aspirant à passer leurs derniers instants avec les leurs, ou des docteurs tel Nicolas Bonnemaison, qui mit un terme à la vie d’une vielle femme dont l’existence ne lui semblait plus conforme à son existence en cette terre, défend avec bienveillance la dignité de l’âme humaine ? N’en disconvienne à ces idéologues patentés, qui en appellent à la « France, pays des Droits de l’Homme », il est dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme un article soulignant que « tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne ».
De vulgaires activistes. Voilà ce que sont ces partisans de la culture de mort, ces militants garants d’un nouvel ordre moral où prime jouissance, individualisme et derrière lequel s’efface l’horizon du Bien commun. Garant d’un mandat politique, Jean-Luc Roméro, président de l’ADMD, oblitère à dessein la mise au service légitime qui incombe à tout homme politique. Destiné à satisfaire les appétences d’un « omnia illico » (tout, tout de suite) brandi en devise : voilà les velléités du texte de ces soldats d’une culture de mort qui veut contrôler jusqu’à la naissance et la mort derrière de fallacieux prétextes.
N’oubliant pas qu’il n’est de notre ressort de décider de la vie ou de la mort de son prochain, « nous tous, opposants à un droit à mourir dans la dignité » absconds, continuerons de nous battre contre l’imposition de la culture de mort !