M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le Premier ministre sur la feuille de route de M. Pisani-Ferry pour la France dans dix ans. D’abord sur le fond, quand on constate les difficultés qu’il y a de prévoir la progression du PNB à un an voire à six mois, ou le montant du déficit public français dans ces mêmes délais, il paraît très difficile de programmer une feuille de route à dix ans. Si le travail du commissaire général à la stratégie et à la perspective semble réfléchi, aux yeux du lecteur de presse souvent mieux informé que les parlementaires, l’amélioration de « notre devenir » apparaît toujours très incertaine. En effet, un « progrès collectif » concret passerait par 70 % de participation aux élections législatives, un taux de bénévolat de 50 %, une baisse de taux du « ressentir de discrimination » ainsi que par des préoccupations plus réalistes de la part du Gouvernement. Il lui demande combien a coûté cette étude et combien coûte le service de la stratégie et de la prospective.
Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.