Recep Tayyip Erdogan défie l’Europe. Soucieux du maintien de son dessein néo-ottoman, ce proche des Frères Musulmans souffre d’un criant complexe d’infériorité envers Rome et Athènes.
Il a longtemps bénéficié du soutien des Chirac et Jospin, trop heureux d’altérer la vocation spirituelle de notre civilisation. Heureusement, le soutien d’Ankara à des factions islamistes en Syrie et ses menaces répétées en instrumentalisant les masses de clandestins réfugiés en Anatolie ont décrédibilisé les déclarations turques.
Aujourd’hui, l’AKP, son parti islamiste, insulte l’ensemble des Nations européennes en brandissant l’épithète « nazi » à qui leur résiste. Allemagne, Pays-Bas, Autriche, l’Europe sont solidaires dans cet affrontement essentiel.
La France aurait dû prendre la tête de cette initiative. A Metz, Mevlut Cavusoglu put faire campagne auprès de ses troupes, sur notre territoire. A Strasbourg, il y a un an déjà, le scandale avait éclaté. La France est humiliée par les traîtres qui nous gouvernent.