Éducation supérieure : le mérite plutôt que le hasard !

Assez d’un gouvernement méprisant les problématiques des Français. Après avoir défendu les écoles libres face aux multiples attaques du projet de loi « égalité et citoyenneté » visant à durcir leurs règles d’ouverture, je m’oppose par la présente proposition de loi à la sélection au hasard, illégale, des lycéens dans les universités. Malgré une augmentation permanente du nombre de jeunes ne pouvant s’inscrire aux formations de leur choix, les socialistes continuent d’ignorer ces problèmes, déterminants pour l’avenir de la jeunesse. C’est pourquoi, je souhaite supprimer cette sélection pour que les jeunes bacheliers puissent accéder en fonction de leur cursus scolaire et de leurs perspectives de carrière aux filières qui correspondent le mieux à leurs attentes.

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Je souligne notamment que « L’incapacité matérielle des universités à accueillir un flux d’étudiants plus important d’une année sur l’autre doit nous inciter à mettre en place de nouvelles règles d’accès aux filières du supérieur. Aux conditions mentionnées dans l’article L 612-3 du Code de l’éducation, nous pourrions ajouter que la sélection serait adaptée au cursus scolaire du bachelier ainsi qu’à ses perspectives de carrière, comme le préconisait les rapports Stanes et de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche. Les bacheliers pourront donc s’orienter vers des filières correspondantes à leur profil, où leur taux de réussite sera plus élevé que dans une filière en inadéquation avec les programmes qu’ils ont suivis. D’après l’indicateur ministériel sur la réussite en licence au sein de l’université publié fin 2015, 60 % des bacheliers professionnels, 50 % des bacheliers technologiques et 20 % des bacheliers généraux ne se réinscrivent pas à l’université à l’issue de la première année (L’Etudiant, Université : la réussite en licence ne progresse pas, Camille Stromboni, 20/08/2015). Ces données illustrent le besoin de réétudier le mode de sélection. Sans augmentation du budget alloué au Ministère de l’Education nationale et de la Recherche, la modification des critères d’accès à l’enseignement supérieur est le seul moyen de réguler le nombre de demandes et d’augmenter le taux de réussite des étudiants dans les différentes filières du premier cycle. »

Finissons-en avec cette gauche « proche de l’enseignement » mais incapable de prendre les décisions nécessaires à son bon fonctionnement !

Retrouver cette proposition de loi relative à la sélection par tirage au sort à l’université.

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