Sur la différence de traitement judiciaire entre « femens » et « hommens »

assembleeM. Jacques Bompard attire l’attention de Mme la garde des sceaux, ministre de la justice, sur la différence d’attitude des réquisitions touchant les Femens et les Hommens. Le 12 février 2013 les activistes du groupuscule Femen se sont introduites dans Notre dame de Paris pour une action visant à se dénuder devant les fidèles et les touristes, dégrader les cloches de la cathédrale à l’aide de marteaux et hurler des propos insanes contre la religion. Bilan : une cloche endommagée et des ITT pour les surveillants. La peine requise contre ces activistes violentes est de 1 500 euros d’amendes sur les 7 176 euros de dégâts produits sur la cloche, et 250, 300 et 500 euros avec sursis pour les violences commises sur les agents de sécurité. 15 jours plus tôt, le même parquet de Paris a poursuivi 4 membres du groupuscule Hommen qui sont intervenus à Roland Garros en 2013 sans aucune violences ni dégradations. Il ne fait manifestement pas bon être opposé à la loi Taubira en France en 2014, en effet le procureur a requis contre ces jeunes une peine allant de 6 à 18 mois de prison avec sursis et 6 mois fermes pour l’un deux. Un terrain de tennis est-il plus sacré qu’une cathédrale ? Quand l’égalité devant la loi n’est plus assurée, le régime tend vers la dictature. Il lui demande si la justice impartiale de ce pays va continuer longtemps à pratiquer le deux poids deux mesures contre les militants qui pensent différemment de son idéologie.
Cliquer ici pour lire la réponse du ministre.

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