Le gouvernement socialiste est décidément tempérant….dans son acharnement à porter atteinte à la femme et l’enfant à naître. On aimerait qu’il le fût davantage dans son souci du respect de la dignité humaine que dans celle, indue, de l’accès à une « liberté » fallacieuse, brandissant l’individualiste « Mon corps, mon choix » en étendard. Et face au réel, se détournent pudiquement les yeux devant l’incommodant: l’enfant à naître qui croît dans les entrailles de sa mère…
Car après la suppression du délai de réflexion relatif à l’avortement, mesure ô combien « moderne » (sic), niant toute responsabilisation d’un acte fondamental, ce sont aux embryons humains de subir un aggiornamento. On introduit les recherches biomédicales sur les gamètes destinées à constituer un embryon… Un être en devenir, simple matériau de laboratoire ? Un organisme « dès le début de la conception […] organisé » (Docteur Bléhaut), matière à dissection ? C’est opérer une négation de l’essence même des principes éthiques inscrits au titre de notre Constitution, assurant « à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à son développement ».
C’est parce que l’embryon est un être humain en devenir que j’ai déposé une proposition de loi visant à assurer sa défense. Au même titre que pour le recours à l’avortement, j’ai proposé des alternatives à cette pratique (cellules IPS).
Utiliser un être humain à des fins expérimentales – même pour en soigner un autre, ne peut être légitimé : les fondements de la médecine se font l’écho de ce précepte comme d’une loi universelle.
Retrouvez cette proposition de loi à l’Assemblée Nationale.