M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre de l’éducation nationale sur la lutte contre l’illettrisme à l’école élémentaire. Selon l’association SOS éducation, 40 % des Français quittent l’école primaire sans maîtriser ni la lecture, ni l’écriture. Le français étant une langue « opaque » (un même son peut s’écrire de manières multiples), la pertinence et l’efficacité des méthodes syllabiques sont difficilement contestables. Selon les orthophonistes, les enfants ayant appris à lire avec des méthodes syllabiques comprennent mieux les tâches à effectuer et peuvent mieux organiser que ceux qui ont appris avec des méthodes mixtes. Ces derniers agissent dans la précipitation, n’écoutent pas les consignes entièrement mais seulement les mots-clefs. Au Royaume-uni, la situation était similaire, avec 43 % des élèves anglais de onze ans qui n’avaient pas le niveau en lecture et en écriture à leur entrée dans l’enseignement secondaire. Dans les écoles qui changent leur façon d’enseigner la lecture et l’écriture, plus aucun élève n’est en échec au CP. Il lui demande s’il est possible de prendre en considération les avancées non négligeables de cette méthode et de mettre fin aux expériences désastreuses des méthodes mixtes.
Lien vers la question écrite sur le site de l’Assemblée ici.