M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre des affaires étrangères sur le mécontentement de la communauté Harki suite aux déclarations de M. le Président de la République lors de son voyage en Algérie. Ces natifs d’Algérie attachés à la France, qui ont combattu pour la France avant d’être abandonnés en 1962 sont aujourd’hui encore considérés comme des traîtres par le gouvernement algérien. Le Président de la République n’a pas évoqué dans son discours la responsabilité de la France lors de leur abandon, ni celle de l’Algérie du FLN qui avait organisé les massacres et tortures. La France facilite l’arrivée de nouveaux Algériens sur son sol par l’octroi de visas alors que pour les Harkis et leurs familles il est toujours très difficile de se rendre en Algérie. Il souhaiterait que soient établies de nouvelles relations avec l’Algérie, fondées sur la vérité et la cohérence historique.
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