Contre la déshumanisation du travailleur

déshumanisation

M. Jacques Bompard attire l’attention de M. le ministre du travail, de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social sur les conséquences de la démobilité. Alors qu’au début du siècle dernier, comme depuis des millénaires, la règle générale était d’habiter près de son lieu de travail, depuis les trente dernières années et compte tenu du progrès technique, le déplacement en véhicule privé et en transport en commun a permis une évolution dans les habitudes des travailleurs qui n’hésitent pas à vivre loin de leur lieu de travail dans des cités dortoirs. Ces nouvelles conditions de vie tendent à la déshumanisation du travailleur. Les conséquences sont graves : embouteillages aux heures de pointes, perte de temps, fatigue et le coût des transports sont extrêmement conséquents et posent des problèmes de plus en plus graves avec le développement de la crise économique et du chômage. Il s’agit maintenant de mettre en perspective des solutions logiques comme le retour du voisinage entre le lieu de travail et le domicile, étalement des heures d’ouvertures des entreprises pour étaler l’usage des transports en commun. Il lui demande ce qu’il compte faire pour favoriser cette mutation dont l’accélération améliorera la qualité de vie de chacun et l’économie domestique et nationale.

Cliquer ici pour lire la question sur le site de l’Assemblée.

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