A quand la fin des dépenses somptuaires?

Cour-des-comptesC’est devenu une tradition. La publication annuelle du rapport de la cour des comptes draine son lot de surprises honteuses et d’alarmes légitimes. Présidé aujourd’hui par un ancien socialiste, l’organisme a le mérite de la clarté : les grands partis mènent notre pays non plus seulement à la ruine mais demain à la banqueroute.
Le scandale des logiciels inopérants n’en termine pas. Après les échecs du système Louvois, particulièrement coûteux, l’Opérateur National de Paye nous aura coûté 346 millions d’euros.
Si l’échec patent des procédures de la RGPP amorcées par Sarkozy ne fait que se confirmer une autre question émerge : C’est la forêt de normes, d’exceptions et de passe-droits présidant à la rémunération des fonctionnaires qui est parvenu à interdire tout système simplifié de rémunération.
Par ailleurs, le rapport sous-entend une mauvaise volonté ministérielle. Mammouth quand tu nous tiens !
Mais là n’est pas la fin des scandales. Soixante cadres d’une filiale de la caisse des dépôts auraient touché près de 15,5 millions d’euros d’actions gratuites. Etonnant pour une structure à capitaux publics gérant des fonds publics.
Dans une veine similaire, le Canard Enchainé évoquait récemment les 41 000 euros de frais de bouche et d’invitation accordés à Jack Lang dans le cadre de l’Institut du Monde Arabe. Si c’est un arrangement privé, le poids de l’Etat dans la désignation et l’accompagnement de ces structures impose une gestion assainie.
Et la décence nous interdit d’évoquer les négociations autour du salaire d’Henri Proglio à la tête de Thales, dont l’Etat est un actionnaire important. Ces liaisons incestueuses ne font pas honneur au devoir d’exemplarité souvent mis en avant.
Certains accuseront les faiblesses humaines ou la gourmandise de la structure administrative. Il est bien évident que le problème est plus structurel.
C’est la dictature de partis politiques qui placent, amassent et gaspillent pour obtenir des îlots de pouvoir.
Il faut rendre la France au bon sens et à la défense du bien commun.
Ces dépenses somptuaires entre amateurisme et création de contre-pouvoirs antidémocratiques rendent notre économie exsangue.
La méthode Bompard a fait ses preuves, elle est promotrice de gestion impeccable. Rien n’est impossible pour assainir nos comptes publics, il suffit de le vouloir réellement.

Cliquer ici pour lire les communiqués de presse de Jacques Bompard.

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