Ils calomnient, nous travaillons !

La calomnie n’est jamais un bon argument politique. Mes années d’expérience politique me confèrent quelques bribes de sagesse, et cette leçon en fait partie. Je tiens à m’indigner de la manipulation de mes propos par certains cadres frontistes vauclusiens. Suite à un entretien à Vaucluse Matin, ces derniers inventent mon soutien à François Fillon aux présidentielles. Je répète donc mon propos : au premier tour, je ne voterai pas pour un représentant des gros partis politiques. L’obésité vieillissante de ces structures m’est en effet étrangère depuis que j’ai pu me débarrasser des arcanes du mouvement subverti par Marine Le Pen. En revanche, au second tour, je préférerai le candidat de droite. Comme je l’ai toujours fait. Il convient en effet d’admettre qu’à la face trotskyste de Mélenchon et au banquier Macron, l’ancien premier ministre devra être soutenu. Ce n’est jamais de gaité de cœur, certes, mais une politique se jugeant à ses résultats, le non choix que fit le Front National entre la droite et la gauche en 2012 ne peut être suivi.

Madame Le Pen répète à chaque entretien son mépris pour les questions bioéthiques, son rejet complet du modèle politique que j’ai établi, sa compromission avec l’islam politique et son gauchisme économique. Par ailleurs, la désignation des frères Philippot, de Sébastien Chenu et d’autres prouve assez que ce n’est pas une ligne identitaire et nationale qui sera proposée aux électeurs. Cette posture risque par ailleurs d’interdire l’accession au second tour des élections au Front National.

Encore une fois, je distingue parfaitement le ressentiment et la jalousie des cadres nouvellement investis du Front National de Vaucluse de la bonne foi des militants frontistes. Ces derniers savent que je suis le seul député à avoir dénoncé le Grand Remplacement, la vivisection morale et le règne des partis à l’assemblée nationale. Les efforts malheureux de leurs dirigeants pour les tromper quant à ma politique devraient les prémunir contre les maux constants provoqués par la « discipline» partisane.

Demain, nous restaurerons un ordre naturel et patriote. Nous le restaurerons justement parce que nous serons débarrassés des salmigondis d’appareil.

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