Les destructeurs de la famille traditionnelle à l’œuvre !

En cinq ans, le gouvernement socialiste aura accompli la tâche qu’il s’était fixé : non content d’avoir entériné le gouffre économique de la Nation, il en aura détruit les fondements essentiels. S’attachant à intervenir dans chaque parcelle de la vie privée des Français, l’État pratique l’immixtion au détriment de la responsabilité des familles. « Mariage » pour Tous ; avortement pour tous ; divorce pour tous. Au détriment de l’enfant, cette déconstruction perpétuelle des solidarités familiales porte en elle le germe de tous les maux.

A l’heure où le nombre de divorce annuel affecte 120 000 à 150 000 couples, la dernière mesure de l’État aura été de favoriser l’accélération de la procédure de séparation. Lors du passage de ce texte inique, j’avais déposé de nombreux amendements soulignant l’inanité d’un tel texte, qui enjoint les couples souhaitant se séparer à ne même plus à recourir à un juge, afin d’accélérer le divorce et désengorger les tribunaux. Non seulement de telles dispositions, accréditées par actes sous seing privé, n’ont plus de valeur authentique, mais elles soulèvent également des problématiques dans le cœur de la cellule familiale.

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« Permettre aux conjoints de négocier entre eux, c’est les renvoyer à des rapports de force », soulignait en ce sens Sibylle Gollac, sociologue. Un rapport de force auquel est confronté l’enfant, qui peut désormais se voir échoir la lourde charge de contester le divorce, engendrant par ailleurs l’ouverture d’une procédure judiciaire. Qu’en est-il du droit de l’enfant à être élevé par son père et sa mère ? Car comme le soulignait l’association Famille et Libertés, « le mariage, qui dure, est le cadre le plus adapté aux besoins des enfants, non pas parce que les gens mariés seraient les meilleurs, mais parce qu’il offre à la famille un cadre protecteur et sécurisant ».

Quelques mois seulement après le passage de la loi, certains époux « déplorent déjà la rapidité de l’audience et son faible formalisme », confie Sibylle Gollac. Encore une fois, l’État, qui ignore jusqu’à la propre constitutionnalité des législations qu’il met en place, en fait pâtir ses institutions et ses ressortissants. Quel est cet État, qui prône sans cesse « l’égalité réelle » au détriment de cette saine complémentarité qu’entretient la famille ? Quel est cet État, qui abandonne les enfants au triste avenir d’une vie rythmée par la dictature de l’individualisme ? Quel est cet État qui favorise la décroissance démographique de son peuple et en dévaste les foyers ? A cet État-là, on aimerait rappeler qu’il doit être le fonctionnaire de la société…et non l’inverse.

 

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