Mission ministérielle : immigration, asile et intégration (PLF 2016)

L’avantage du Projet de Loi de Finances c’est qu’il dévoile une sémantique et une architecture financière qui ne peuvent qu’inquiéter les Français. Dans sa « Mission Immigration », le PLF 2016 indique ainsi la préférence étrangère du gouvernement socialiste. C’est l’anti-France aux commandes !

Cette mission entend poursuivre trois objectifs : la maîtrise des flux migratoires, l’intégration, la garantie du droit d’asile. On lit dès la présentation qu’il est nécessaire « de renforcer l’attractivité » de la France pour les immigrés. Mais ce n’est pas suffisant ! Ces délicatesses s’accompagnent d’un Contrat d’accueil et d’intégration, intégrant notamment des crédits pour les personnes âgées immigrées ; et pour cause : « les demandes d’asile sont en constante augmentation depuis 2008, faisant de la France le quatrième pays d’accueil européen de l’asile. » Cela a un coût : 50 millions d’euros de crédit de paiement en plus cette année pour l’asile.

La principale réforme prise en compte est donc bien celle de l’asile (1ère lecture le 23 juillet 2015) ouvrant un programme d’intégration républicaine de 5 ans. La réforme de l’ADA (Allocation pour Demandeur d’Asile) simplifiée et familialisée et le schéma de réparation des réfugiés est notamment lourde à mettre en œuvre. Cela aboutit à un résultat évident : 533 millions d’euros pour la garantie du droit d’asile, 76 pour la lutte contre l’immigration irrégulière ! Mais il faut ajouter 26 millions de crédits dévolus à l’accompagnement des réfugiés qui intègrent le sous ensemble « Intégration et accès à la nationalité française ».

Ces chiffres sont ahurissants. L’argent des Français finance 267 centres pour les demandeurs d’asiles (CADA) pour un coût total de 236 millions d’euros mais aussi l’hébergement d’urgence avoisinant les 111 millions d’euros ; les frais d’éloignement des clandestins auxquels on refuse le droit d’asile pour 30 millions d’euros. Et encore, la Cour des Comptes annonçait récemment que près de 100% des déboutés n’étaient pas conduits hors de notre territoire. En revanche, le gouvernement socialiste n’explique pas pourquoi, en pleine crise des migrants, le nombre de reconduites à la frontière a été réduit entre 2013 et 2014 et que simplement 27 centres de rétention administrative existent pour les délinquants illégalement présents sur notre territoire.

Cette « Mission Immigration » veut répandre le Grand Remplacement au cœur de tous les territoires français. C’est le projet « du schéma national de répartition des places d’hébergement détaché au niveau régional », avec 10 000 nouvelles places imposées aux collectivités. Il faut dire que les hauts fonctionnaires, très préservés, ne voient pas la crise identitaire de la France périphérique, ainsi osent ils écrire : « Pour de nombreux étrangers, l’acquisition de la nationalité française constitue l’aboutissement d’un parcours d’intégration réussi ». Enfin j’épargne aux lecteurs les dépenses du gouvernement pour l’Office Français de l’Immigration et de l’Intégration… Elles se chiffrent également en plusieurs dizaines de millions d’euros.

A quand un référendum pour que les Français disent qu’ils ne veulent plus être volés par un Etat remplaciste, qui a fait de la préférence étrangère une politique antifrançaise !

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